Exibition: Courtly Ephemera in Paris
From the INHA website:
Chroniques de l’éphémère: Le livre de fête dans la collection Jacques Doucet
Institut national d’histoire de l’art, Paris, 15 September — 15 December 2010

Charles Nicolas Cochin, "The Funeral of Catherine Opalińska in Notre Dame de Paris," 1747
Dès la Renaissance, fêtes et cérémonies de cour ont donné lieu à la production de livres et d’estampes : décrire l’événement, le commémorer, exalter la majesté du prince, telles sont les fonctions de ces publications, des plus modestes aux plus luxueuses. L’illustration des grandes fêtes des cours européennes, par le livre, le texte et l’image, la diffusion de formes artistiques codifiées, expriment à l’époque moderne un jeu subtil entre l’art et le pouvoir.
À travers cette exposition, la Bibliothèque de l’INHA, riche de plus d’un millier de livres de fête, issus des collections exceptionnelles constituées par Jacques Doucet, propose un parcours illustrant la mise en livre de fêtes organisées à Paris et à Versailles aux XVIIe et XVIIIe siècles. Divers événements donnant lieu à la fête – des naissances princières aux pompes funèbres – sont évoqués, ainsi que les mises en scène qui peuvent y être associées : feux d’artifices, carrousels, ballets (tel que Le Ballet des singes et des autruches), représentations théâtrales…
Courts programmes, livrets explicatifs, brochures, placards, pamphlets, ou luxueux ouvrages commémoratifs, les livres de fête se présentent sous diverses formes, aux fonctions et publics différents. Les plus somptueux d’entre eux, objets d’art prestigieux, sont destinés à diffuser largement l’image de la grandeur monarchique auprès du public français, mais aussi des cours étrangères. Souvent illustrés par les dessinateurs de la Chambre et du Cabinet du Roi, comme le Carrousel des galans Maures de Jean Berain (1685), ces livres mettent particulièrement en valeur le rôle des institutions monarchiques, comme l’administration des Menus Plaisirs, dans la production et la diffusion du livre, élément parmi d’autres de la propagande et du mécénat royal.
Enfin, les traités de fête établissent des règles, mais aussi un répertoire européen de fêtes, dans lequel puisent artistes et érudits pour offrir au spectateur, courtisan, ambassadeur ou simple badaud, des spectacles grandioses, portraits de la puissance du souverain auxquels ils sont dédiés.
Forthcoming: ‘Hogarth’s Hidden Parts’
Out this month, as noted at the publisher’s website:
Bernd W. Krysmanski, Hogarth’s Hidden Parts: Satiric Allusion, Erotic Wit, Blasphemous Bawdiness and Dark Humour in Eighteenth-Century English Art (Hildesheim, Zürich and New York: Georg Olms Verlag, 2010), ISBN: 9783487144719, EUR 48.
If you think of William Hogarth as a moralist who gave charitable support to foundlings and provided ethical guidance through his pictorial satires, then it is high time you changed your mind. This challenging, thoroughly researched and thought-provoking book reveals many new findings on Hogarth, showing us a different, hidden and immoral English artist: a carouser, a debauchee, and a spiteful joker who mercilessly attacked his contemporaries. Although a pictorial satirist and a successful print-dealer, Hogarth nevertheless wallowed in obscene amusement, frequented prostitutes, possibly had paedophilic tendencies, and seemingly died from the lingering effects of syphilis. Hogarth the popular painter and engraver is shown here as a dark humorist who dealt primarily in sexual double entendre and produced blasphemous motifs that satirically lambasted “high” religious art and debunked the eighteenth-century taste for Old Master work. This book ought to change the way we think about Hogarth.
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