Exhibition | Chinoiserie Prints
Antoine Watteau, gravé par Michel Aubert, Idole de la Déesse Ki Mâo Sao
dans le royaume de Mang au pays des Laos, Paris, 1731.
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As noted by Hélène Bremer, from Les Arts Décoratifs:
La Chine des Ornemanistes: Gravures de Chinoiseries
Bibliothèque des Arts Décoratifs, Paris, 5 May — 31 July 2014
En écho aux expositions du musée, Les secrets de la laque française : le vernis Martin et De la Chine aux Arts Décoratifs : l’art chinois dans les collections du musée des Arts décoratifs, la Bibliothèque vous invite à découvrir la Chine fantaisiste et fantasmée, inventée et gravée par les ornemanistes français du XVIIIe siècle. D’Antoine Watteau à Jean Pillement, les artistes créèrent avec la chinoiserie une des formes les plus originales de l’art du siècle des Lumières.
Au début du XVIIIe siècle, en réaction aux lourdeurs du grand style du siècle précédent, les artistes s’affranchirent des modèles rigides aux significations codées, hérités des Métamorphoses d’Ovide et de l’Iconologie du chevalier Ripa, grâce à l’assimilation et la réappropriation des motifs chinois. La légèreté et la fantaisie de cette Asie recomposée étaient parfaitement adaptées à la société hédoniste qui s’établit en France à partir de la Régence et durant le règne de Louis XV. Cantonnée aux arts décoratifs, aux pièces intimes et aux pavillons ornementaux, la chinoiserie ne fut pas entravée par les règles de la convenance. Elle put rester le lieu du plaisir et du rêve.
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