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New Book | The Danish Country House

Posted in books by Editor on May 2, 2015

Published by Museum Tusculanum Press and distributed by The University of Chicago Press:

John Erichsen and Mikkel Venborg Pedersen, The Danish Country House (Copenhagen: Museum Tusculanum Press, 2014), 253 pages, ISBN: 978-8763543064, 51€ / $80.

9788763543064Denmark’s many manors are a treasure trove of natural and cultural riches. As well as the scenic beauty and magnificent architecture they have to offer, they also stand as monuments to more than five centuries of Danish history. The landscapes and buildings of Denmark’s manors form a fascinating universe and a key part of the country’s cultural heritage. Denmark’s famous fairytale author Hans Christian Andersen and the internationally renowned storyteller Karen Blixen (Isak Dinesen) were both fascinated by the unique atmosphere of the Danish country house, which—as their fairy tales and stories reveal—was a lasting source of inspiration in their writings. Also today, the cultural and natural environment of the manor appeals to the heart and soul. This book provides the reader with the key to understanding and experiencing this cultural heritage. More than one hundred of Denmark’s 700 manors are now partially or wholly open to the public. This book is your guide to them all.

John Erichsen, M.A. in History and Art History, is the former director of The Museum of Copenhagen and Vice Director of The National Museum of Denmark. Since 1997 he has run the cultural history research and publishing company HISTORISMUS. He has published extensively, also on the cultural history of the manor.

Mikkel Venborg Pedersen, PhD and DPhil. in European Ethnology and Cultural History. Senior researcher at The National Museum of Denmark. He has worked professionally with both elite and mass culture in Early Modern Europe, and has published extensively on cultural history, as well as on ethnological and historical theory and methodology.

Call for Papers | Antoine Galland et l’Orient des Savants

Posted in Calls for Papers by Editor on May 2, 2015

From H-ArtHist:

Antoine Galland et l’Orient des Savants
Société Asiatique, Paris, 3–4 December 2015

Proposals due by 31 May 2015

Parmi les savants qui ont marqué l’histoire de l’orientalisme, Antoine Galland (1646–1715) représente sans doute l’une des figures les plus remarquables et les plus attachantes.  Il a laissé un nombre important de travaux, a tenu au quotidien un  journal et accompli  de longs voyages dans l’empire ottoman. Mais il suffit ici de rappeler deux écrits, assez différents l’un de l’autre, pour donner une idée de sa culture, de sa vision et de son impact sur ses contemporains: d’une part, son «Discours pour servir de préface», dans  la Bibliothèque orientale, ou Dictionnaire universel contenant généralement tout ce qui regarde la connaissance des peuples de l’Orient, ouvrage de référence de Barthélemy d’Herbelot (m. 1695), publié après deux années de travail en 1697 par Antoine Galland (voir http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k82422h); d’autre part, ses Mille et une nuits, Contes arabes, dont il a assuré la première traduction de 1704 à 1717 dans une langue européenne. Sa participation à la Bibliothèque orientale marque son implication profonde dans le tissu savant de l’époque, et sa préface fournit une très belle synthèse de l’ouvrage encyclopédique, signifiant l’ampleur de son érudition.

Elle indique aussi cependant ses engagements personnels à propos des religions ou de l’histoire de l’humanité, ou plus simplement à propos du rôle de la poésie, comme lorsqu’il écrit : « Et l’on peut compter comme une marque de la délicatesse de leur esprit, le nombre considérable de leurs poètes (…) Car en quelque nation que ce soit, la poésie a cela par-dessus la prose, qu’elle s’exprime plus noblement (…) ». En ce qui concerne sa traduction des Mille et une nuits, il n’est pas besoin de s’étendre sur son impact, qui a affecté très rapidement toute l’Europe du XVIIIe siècle.

Les compétences et les intérêts d’Antoine Galland pour l’Orient ont été en effet multiples, et c’est cette multiplicité que ce colloque entend traiter, non seulement avec le monde arabe, turc ou persan, mais bien au-delà, y compris par exemple le monde grec, à travers les médailles, ou le monde arménien à travers les manuscrits, ou bien encore à travers des phénomènes de société passés d’Orient en Occident, comme le café. Ajoutons à cela que rien ne qualifiait au départ Antoine Galland, né à Rollot en Picardie d’une famille des plus modestes,  à devenir au terme de sa carrière professeur au Collège royal et membre de l’Académie.

Cela permet de proposer un certain nombre de thèmes pour intervenir à ce colloque : Devenir orientaliste au XVIIe siècle (qui ? comment ?); les voyages de Galland et son journal ; ses travaux sur les textes narratifs (Kalîla et Dimna, Mille et une nuits) ; ses traités et anthologie (De l’origine et du progrès du café, Les paroles remarquables) ; la collecte des médailles et manuscrits ; la Bibliothèque orientale et l’érudition ; les Académies, les sociétés savantes et leurs organes de diffusion.

Les propositions de communication de dix à vingt lignes, accompagnées d’une brève présentation du conférencier (fonctions, coordonnées, bibliographie), doivent être envoyées sous forme d’un fichier texte word ou équivalent avant le 31 mai sur l’adresse: antoinegalland2015@gmail.com. Elles seront évaluées avant le 30 juin et une réponse sera envoyée au plus tard à cette date à tous les participants. La durée de chaque communication est de 20 mn. Les frais éventuels de transport et de séjour sont à la charge des participants. Pour plus d’informations n’hésitez pas à contacter: antoinegalland2015@gmail.com.

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