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Exhibition | Thé, Café ou Chocolat?

Posted in books, catalogues, exhibitions by Editor on May 9, 2015

From the Musée Cognacq-Jay:

Thé, Café ou Chocolat? l’essor des boissons exotiques au XVIIIe siècle
Tea, Coffee, or Chocolate? The Boom of Exotic Drinks in the Eighteenth Century
Musée Cognacq-Jay, Paris, 26 May — 27 September 2015

Curated by Rose-Marie Herda-Mousseaux

CDwymX-UUAAaQmt.jpg_largePraised for their medical and therapeutic virtues, the ‘exotic’ beverages, introduced to Europe in the 17th century became a real cornerstone of pleasure and social life during the 18th century. Drinks made with cocoa, coffee and tea—plants not grown in Europe—became an integral part of aristocratic and the upper middle class society following their official introductions to the courts of Europe. As an imported material, their high purchase price in the 17th and 18th centuries classed tea, coffee and chocolate as luxury goods and enhanced their prestigious. This was reflected in items of furniture and tableware designed for the consumption of these new drinks. Porcelain tea sets and other beautiful and luxurious pieces were produced in specialised manufactories. The rise of these products also created a new need for places designed for the public consumption of these drinks, such as cafes, and new mealtime additions such as at breakfast and afternoon tea, that spread throughout society. This exhibition offers a new overview of these beverages and their entry into the rituals of everyday life, presenting works by many iconic 18th-century artists such as Boucher and Chardin.

Louées pour leurs vertus médicales et thérapeutiques, les boissons dites « exotiques », introduites au XVIIe siècle en Europe, ont été associées aux plaisirs et aux sociabilités du XVIIIe siècle. Les boissons issues du cacaoyer, du caféier et du théier—plantes exogènes à l’Europe—ont fait partie intégrante des sociabilités de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie dès leurs introductions officielles auprès des cours d’Europe. En tant que matière importée, leur coût d’achat classe au XVIIe et au XVIIIe siècles le thé, le café et le chocolat parmi les produits de luxe et ajoute à leur consommation celle de l’image affichée du prestige. Leur consommation s’est matérialisée dans l’apparition de mobiliers et de nécessaires ou services produits dans les manufactures. Elle a aussi permis l’existence de lieux de consommation publique, les cafés, et de nouvelles pratiques de table, telles le petit déjeuner et le goûter, qui se diffusent progressivement dans la société. Organisée autour de trois axes—« Vertus et dangers des boissons exotiques », « Cercles de consommation » et « Nouveaux services »—cette exposition propose une nouvelle lecture de ces boissons entrées dans les rituels du quotidien, en présentant des oeuvres de nombreux artistes emblématiques du XVIIIe siècle comme Boucher ou Chardin.

Commissaire: Rose-Marie Herda-Mousseaux, conservateur du patrimoine et directrice du musée Cognacq-Jay, avec la collaboration scientifique de Patrick Rambourg, chercheur et historien spécialiste de la cuisine et de la gastronomie, et de Guillaume Séret, docteur en histoire de l’art, spécialiste de la porcelaine de Sèvres.

Rose-Marie Herda-Mousseaux, Patrick Rambourg, Guillaume Séret, Thé, Café ou Chocolat? l’essor des boissons exotiques au XVIIIe siècle (Paris Musées, 2015), 176 pages, ISBN: 978-2759602834, 35€.

The press release (a 14-page PDF file) is available here»