Enfilade

Exhibition: Pictorial Embroideries at Boston’s MFA

Posted in exhibitions by Editor on August 10, 2011

From the MFA:

Embroideries of Colonial Boston: Pictorial Embroideries
Museum of Fine Arts, Boston, 2 April — 28 August 2011

The embroideries of colonial Boston girls and women have long been treasured family possessions and are now much sought after by collectors. The charm and craftsmanship of the Adam and Eve samplers, pastoral pictures with leaping stags and galloping hunters, as well as crewelwork bed hangings and delicately embroidered baby caps bring to mind a warm domesticity; however, as a group they also reveal much about the lives of Boston women and their role within colonial society.

During the eighteenth century, many Boston families schooled their daughters in a range of female accomplishments including dancing, deportment, music, painting on glass, and, of course, needlework. In advanced needlework lessons, girls first worked samplers but then quickly passed on to the more decorative embroidered pictures, overmantels, and coats of arms. These pictorial embroideries became cherished family possessions and served as symbols of the family’s prosperity and gentility. This exhibition will explore the pictorial embroideries popular in eighteenth-century Boston and include examples of the pastoral works probably imported from London as well as examples drawn by talented Boston teachers, engravers, and upholsterers. While tent stitch pictures embroidered with wool and silk predominated, some girls embroidered in silk on silk. This form became more popular in the third quarter of the eighteenth century and is associated with the teacher and milliner Elizabeth Murray, whose portrait by Copley will be featured in the show. Her protégés, Janet Day and the Cummings sisters, continued the tradition, and exceptional work by their students survives. Loans from several museum and private collections in New England and the mid-Atlantic will be featured in the show.

Exhibition: Art and Finance in Europe

Posted in exhibitions by Editor on August 10, 2011

As we’re now bombarded with bleak financial news, I’m not sure if the timing of this Brussels exhibition is perfect or unfortunate (‘La fête est bientôt finie’). Press release for the exhibition:

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Art et Finance en Europe, Nouvel éclairage porté sur des chefs-d’œuvre du XVIIIe siècle
Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Brussels, 29 April — 4 September 2011

Peeter Snijers (Anvers 1681 – 1752), Le mois de mai (La constellation des Gémaux)

Cette année, dans le cadre de la série des expositions d’oeuvres provenant de nos collections et se rapportant à des thèmes économiques et financiers, nous abordons le XVIIIe siècle. Cette exposition, résultant, une fois encore, d’une fructueuse collaboration avec l’EAPB (European Association of Public Banks), est particulière à plus d’un titre. Elle offre au public une occasion de refaire connaissance avec un certain nombre de fleurons de la collection longtemps placés en réserve, faute de place. Parmi eux, figurent, en nombre significatif, des dons et des legs permettant de rendre hommage aux généreux donateurs : Les Amis des Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles ; Mme Fernand Saliez-Bautier ; M Léon Mancino ; M. et Mme Émile Tournay-Solvay ; Mme Jean-Jacques Scheemaecker, née Sophie-Pauline van Stalle ; la Douairière De Grez ; M. Frédéric de Villers Masbourg d’Esclaye. Les oeuvres d’art datant du Siècle des Lumières furent, en effet, toujours très appréciées par l’amateur d’art éclairé. Elles sont maintenant présentées, dans le décor adéquat des deux salons rococo, dans le Balat, entre les salles de la donation du Dr et Mme Frans Heulens-Van der Meiren et la salle du néoclassicisme. La combinaison de peintures avec des dessins et sculptures appartenant, eux aussi, à nos collections et datant de la même époque, constitue également une première.

Au XVIIIe siècle, le centre de gravité de la finance se déplace de la Bourse d’Amsterdam vers celle de Londres. Cette évolution concorde avec la domination croissante du Royaume-Uni sur les mers du globe et avec l’avènement de la révolution industrielle. Celle-ci bénéficie du grand progrès enregistré par la science et la technique sous l’impulsion des Lumières. Les idées éclairées des philosophes eurent, cependant, pour conséquence la plus radicale, la Révolution française de 1789. Celle-ci bouleversa totalement l’ordre social. Et avec elle, s’effondrèrent les privilèges, notamment financiers, conférés par le seul droit de naissance, qui étaient si caractéristiques de l’Ancien Régime.

Beaucoup d’oeuvres d’art du XVIIIe siècle datent d’avant la révolution de 1789 et appartiennent à une époque pendant laquelle la vie de la cour de France déterminait, dans toute l’Europe, le savoir-faire et le savoir-vivre (qui ne sont pas pour rien des termes français). Ce fut aussi l’ère où la jeunesse dorée, sans soucis financiers, ne devant pas travailler pour gagner sa vie, complétait sa formation par un Grand Tour joignant les sommets de l’art européen et de la culture antique pour aboutir à Rome. À la vérité, le raffinement de cour bien connu du XVIIIe siècle trouve son écho dans les objets exposés. Mais, en sourdine, vont résonner des bruits toujours plus sinistres. La fête est bientôt finie.

Pour Louis XVI et Marie-Antoinette se dessine l’échafaud. Et lorsque, la dernière année du siècle, Hubert Robert peint ses galanteries, ce n’est plus lui, mais ceux qui ont investi dans la machine à vapeur, qui ont assuré leur avenir et le capitalisme du XIXe siècle.

-Joost Vander Auwera

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English gloss from Eventful:

The fourth Art and Finance in Europe exhibition will concentrate on the 18th century and is convened, in the frame of the Hungarian Presidency of the Council of the European Union, under the patronage of László Andor, Member of the European Commission and Tamás Fellegi, Hungarian Minister of National Development. The exhibition Art and Finance in Europe-18th Century Masterworks in a New Light is composed of some 20 major works from the RMFAB collection. The exhibition comprises masterpieces by, amongst others, Franceso Guardi, Benjami Wolff, Léonard Defrance, Hubert Robert, Joseph Vernet and Sir Joshua Reynolds. Leading art experts, Michel Draguet, Joost Vander Auwera (CVs in annex) have lent their expertise in support of the exhibition. The exhibition is part of a sequence which started in 2008 as a joint initiative between EAPB and RMFB. This year the exhibition exceptionally exposes, in addition to paintings, also drawings and sculptures. Henning Schoppmann Secretary General of the European Association of Public Banks, described the exhibition as “a wonderful opportunity to discover how art and money have been intrinsically connected throughout the centuries and how finance has inspired art, one of the most compelling beauties of life.”

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