Enfilade

Exhibition | Le Bivouac de Napoléon: Luxe impérial en campagne

Posted in books, catalogues, exhibitions by Editor on March 6, 2014

From the Palais Fesch:

Le Bivouac de Napoléon: Luxe impérial en campagne
Palais Fesch, Musée des Beaux Arts, Ajaccio, 13 February — 12 May 2014

Le-bivouac-de-Napoleon_referenceNapoléon Ier passe une grande partie de son existence en campagne ou en voyage. Il possède pour ses déplacements et ses bivouacs, une organisation particulière reproduisant pour partie l’étiquette impériale. Ses tentes de campagne sont de véritables palais tissés mobiles, ses bagages, – lit, table, fauteuil, écritoire, nécessaire ou encore chaise d’affaires – constituent un ameublement pliant et luxueux en boite. Les nombreuses voitures qui transportent les effets de l’empereur en campagne, escortées et conduites par un personnel de service nombreux, forment un véritable convoi.
Cet ouvrage, sous la direction de Jehanne Lazaj, conservatrice au Mobilier national, entend montrer l’ingéniosité d’objets prestigieux tout comme la somptuosité de l’artisanat d’Empire à travers l’étude de plus de 70 œuvres qui sont autant d’éléments de campements, de contexte ou de documents iconographiques. Le lecteur s’installe, ainsi, sous le tente de Napoléon pour appréhender une vision la plus
complète possible de la vie des bivouacs, les soirs de
victoire comme de défaite.

Call for Papers | Amateurs: Practices and Representations

Posted in Calls for Papers by Editor on March 6, 2014

From Le Blog de L’ApAhAu:

L’amateurisme dans l’Europe du XVIIIe siècle. Pratiques et représentations
Paris, Université Sorbonne Nouvelle, 3–4 October 2014

Proposals due by 30 April 2014

Le XVIIIe siècle a souvent été décrit comme l’âge d’or de l’amateur. De cette consécration, le signe le plus visible est la création en France du titre d’« amateur honoraire » à l’Académie royale de peinture et de sculpture, dont la personne du comte de Caylus fut l’un des plus brillants représentants. Dans son abstraction, le terme renvoie moins à une fonction déterminée qu’à un goût pour l’art, lequel recouvre concrètement une configuration d’aptitudes ou de rôles (du collectionneur, du mécène, de l’esthète, du savant, du praticien) : parce qu’il combine ces différents usages du goût, le modèle académique constitue un type idéal et accompli de l’amateur, au point qu’on a pu identifier le déclin de ce modèle à la disparition de cette figure au siècle suivant.

Dépassant ce cadre d’analyse centré sur les beaux-arts et le cas français, on se fondera ici sur une compréhension extensive du terme, qui s’étendra aux domaines artistiques autres que les arts plastiques (théâtre, architecture, musique, arts des jardins, etc.) voire au champ esthétique en général (incluant à ce titre le paysage) et l’on abordera cet objet d’étude dans une perspective comparatiste, ouverte sur les particularités lexicales et sémantiques qui caractérisent sa conceptualisation dans les différentes langues et cultures européennes.

On s’interrogera sur les antagonismes et les évolutions qui travaillent la définition de l’amateur, au sein d’un champ de forces où s’affrontent des intérêts divergents. Pour être d’institution récente, la figure de l’amateur académique n’en reste pas moins partiellement tributaire des structures et des valeurs propres à cette sociabilité aristocratique au sein de laquelle s’est constituée une tradition du loisir cultivé et qui définit, depuis le XVIIe siècle, le cadre de la pratique de l’amateur des belles-lettres. Or la campagne que les « gens de lettres », Diderot en tête, vont mener contre Caylus et ses confrères à partir du milieu du XVIIIe siècle, contribue à élargir l’horizon de communication dans lequel se déploie l’activité de l’amateur. Dénonçant la restriction du domaine de juridiction en matière esthétique aux relations entre particuliers à l’intérieur de cercles d’initiés, les critiques d’art revendiquent leur rôle « dans la formation d’un espace public et civique du goût » (Charlotte Guichard, Les amateurs d’art à Paris au XVIIIe siècle, 2008). Ils promeuvent une nouvelle vision de l’amateurisme sous l’espèce du critique d’art, qui prétend former le goût général en s’exprimant en tant que personne particulière, sans être un professionnel ni un praticien. (more…)

Attingham’s French Eighteenth-Century Studies Course

Posted in opportunities by Editor on March 6, 2014

From The Attingham Trust:

The Attingham Trust’s French Eighteenth-Century Studies Course
The Wallace Collection, London, 12–17 October 2014

Applications due by 30 April 2014

Boucher1.2

François Boucher, Shepherd Piping to a Shepherdess, ca. 1747–50
(London: Wallace Collection)

◊  ◊  ◊  ◊  ◊

French eighteenth-century studies is organised by The Attingham Trust on behalf of the Wallace Collection. Based at Hertford House, this intensive, non-residential study programme aims to foster a deeper knowledge and understanding of French eighteenth-century fine and decorative art and is intended primarily to aid professional development. A day at Waddesdon Manor, Ferdinand de Rothschild’s former country house, will help broaden the scope of the course still further.

The academic programme will provide privileged access to the world-class collections of furniture, paintings, sculpture, textiles, metalwork and porcelain in these two collections. The group will be limited to fifteen people to allow for detailed, object-based study, handling sessions and a look at behind-the-scenes conservation.

Study sessions and lectures will be led by Dr. Christoph Vogtherr, Director of the Wallace Collection, and the relevant curatorial staff; other international authorities and the curators at Waddesdon will provide further specialist teaching. The Course Director is Dr. Helen Jacobsen, Curator of French eighteenth-century Decorative Arts at the Wallace Collection. This course is primarily aimed at curators and other specialists in the fine and decorative arts.

More information is available here»

%d bloggers like this: