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Exhibition | Robert Le Vrac Tournières: Portaitriste au XVIIIe siècle

Posted in books, exhibitions by Editor on July 28, 2014

From the Musée des Beaux-Arts de Caen:

Robert Le Vrac Tournières: Portaitriste au XVIIIe siècle
Musée des Beaux-Arts de Caen, 14 June — 21 September 2014

9789461611840FSL’exposition d’été du musée des Beaux-Arts de Caen dépend étroitement du chiffre 3 : 3 artistes (deux portraitistes et un paysagiste), 3 siècles (les XVIIIe, XIXe et XXe), 3 époques, 3 temps de l’histoire de l’art mais aussi de l’histoire du musée des Beaux-Arts de Caen.

Robert Le Vrac Tournières (1667–1752) et Marie-Gabrielle Capet (1761–1818) furent de ramarquables portraitistes, chacun dans leur genre : Tournières fut un des grands maîtres du portrait au temps de Louis XV et Capet porta le genre de la miniature (précieux portraits peints sur ivoire) à un point éblouissant. Joan Mitchell (1925–1992), quant à elle, demeure l’un des grands peintres abstraits de la seconde moitié du XXe siècle.

La muséographie des trois salles est spécialement conçue pour chaque artistes : elle met en valeur les compositions de Tournières, suggére l’atmosphère d’un cabinet d’amateur pour les miniatures de Capet et joue des vastes espaces lumineux pour les paysages de Mitchell. Il se trouve aussi que chacun de ces artistes tient une place importante dans l’histoire du musée pour des raisons très différentes. Tournières, car des oeuvres insignes de ce maître sont récemment entrées dans les collections. Capet, car ce qui est probablement son chef-d’oeuvre est conservé au musée après y avoir été volé puis restitué. Joan Mitchell est un temps fort des collections contemporaines de Caen. Ces trois peintres sont le point de départ de trois expositions au cours desquelles sont évoqués leur histoire, leur oeuvre, leur art. Une façon de réconcilier le hasard et la raison.

Robert Le Vrac Tournières, né et mort à Caen (1667–1752), a eu une longue et brillante carrière presque exclusivement parisienne. Pendant près d’un demi-siècle, c’est une clientèle aristocratique et bourgeoise qui fréquente son atelier où il propose un art hérité de Rigaud, sans exclure une production de petits tableaux dans le goût nordique, tout comme des allégories décoratives. Jalon important de l’histoire du portrait français. Tournières n’a jamais fait l’objet d’exposition monographique. Il appartient au musée de Caen, qui possède un ensemble significatif de ses oeuvres, d’organiser une manifestation qui restitue l’étendue de son art, en regroupant des oeuvres provenant essentiellement des grandes collections publiques.

Eddie Tassel and Patrick Ramade, Robert Le Vrac Tournières: Les facettes d’un portraitiste (Cologne: Snoeck Verlagsgesellschaft, 2014), 96 pages, ISBN: 978-9461611840, 18€.

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As reported by Didier Rykner for La Tribune de l’Art (July 2014), the Musée des Beaux-Arts de Caen purchased at Christie’s (New York, 30 January 2014) Robert Le Vrac Tournières’s 1704 Self-portrait with Pierre de la Roche, which had previously been in the collection of The Metropolitan Museum of Art. The painting sold for $37,500.

Exhibition | Marie-Gabrielle Capet: Une Virtuose de la Miniature

Posted in books, catalogues, exhibitions by Editor on July 28, 2014

From the Musée des Beaux-Arts de Caen:

Marie-Gabrielle Capet: Une Virtuose de la Miniature
Musée des Beaux-Arts de Caen, 14 June — 21 September 2014

coverL’exposition d’été du musée des Beaux-Arts de Caen dépend étroitement du chiffre 3 : 3 artistes (deux portraitistes et un paysagiste), 3 siècles (les XVIIIe, XIXe et XXe), 3 époques, 3 temps de l’histoire de l’art mais aussi de l’histoire du musée des Beaux-Arts de Caen.

Robert Le Vrac Tournières (1667–1752) et Marie-Gabrielle Capet (1761–1818) furent de ramarquables portraitistes, chacun dans leur genre : Tournières fut un des grands maîtres du portrait au temps de Louis XV et Capet porta le genre de la miniature (précieux portraits peints sur ivoire) à un point éblouissant. Joan Mitchell (1925–1992), quant à elle, demeure l’un des grands peintres abstraits de la seconde moitié du XXe siècle.

La muséographie des trois salles est spécialement conçue pour chaque artistes : elle met en valeur les compositions de Tournières, suggére l’atmosphère d’un cabinet d’amateur pour les miniatures de Capet et joue des vastes espaces lumineux pour les paysages de Mitchell. Il se trouve aussi que chacun de ces artistes tient une place importante dans l’histoire du musée pour des raisons très différentes. Tournières, car des oeuvres insignes de ce maître sont récemment entrées dans les collections. Capet, car ce qui est probablement son chef-d’oeuvre est conservé au musée après y avoir été volé puis restitué. Joan Mitchell est un temps fort des collections contemporaines de Caen. Ces trois peintres sont le point de départ de trois expositions au cours desquelles sont évoqués leur histoire, leur oeuvre, leur art. Une façon de réconcilier le hasard et la raison.

Marie-Gabrielle Capet: Une Virtuose de la Miniature

L’an dernier, le musée a pu retrouver, presque par miracle, une miniature volée en 1925 : le Portrait de Jean-Antoine Houdon sculptant le buste de Voltaire, chef-d’oeuvre de la grande miniaturiste Marie-Gabrielle Capet (1761–1818). Avec comme prétexte cet heureux évènement, l’exposition se propose de rassembler le meilleur de la production de l’artiste ; des miniatures, mais aussi des tableaux issus de collections publiques et privées, françaises et étrangères, qui permettront d’illustrer un style qui fascina son époque, exactitude illusionniste de la touche et rendu vibrant de la lumière. L’ensemble permet d’évoquer l’influence capitale de ses maîtres, Adélaïde Labille-Guiard et son époux François-André Vincent.

Marie-Gabrielle Capet (1761–1818): Une Virtuose de la Miniature (Cologne: Snoeck Verlagsgesellschaft, 2014), 2014) 104 pages, ISBN: 978-9461611659, 18€.

The Art Bulletin, June 2014

Posted in journal articles by Editor on July 28, 2014

The eighteenth century in the current issue of The Art Bulletin:

The Art Bulletin 96 (June 2014)

ab_jun2014Marcia Pointon, “Casts, Imprints, and the Deathliness of Things: Artifacts at the Edge,” pp. 170–95.

The practice of making death masks was extensive throughout Europe in the eighteenth and nineteenth centuries, yet their interest to scholars has been confined to their preparatory role in the production of portrait sculpture, the dissemination of phrenology, and as a figure for the indexicality of photographic images. The meanings generated, past and present, by casts of faces and other body parts can be investigated by addressing their materiality. As three-dimensional artifacts, positives deriving from negatives, casts have been understood as deathly in that they present an absence. In what does this deathliness consist, and how is it communicated?

Joanne Rappaport, Review of Daniela Bleichmar, Visible Empire: Botanical Expeditions and Visual Culture in the Hispanic Enlightenment (The
University of Chicago Press, 2012), pp. 241–43.

 

Conference | Fifth Annual Feminist Art History Conference

Posted in conferences (to attend) by Editor on July 28, 2014

From the conference webpages:

Fifth Annual Feminist Art History Conference
American University, Washington, D.C., 31 October — 2 November 2014

The Fifth Annual Feminist Art History Conference, sponsored by the Art History Program of American University, offers participants a space in which to engage with the expanding legacy of Norma Broude and Mary D. Garrard, two pioneering feminist art historians and professors emerita of art history at AU. This year’s conference includes sixty-eight papers in seventeen sessions. The papers have a global focus that spans a broad range of topics and time periods; together they illustrate the diverse ways in which feminist research and interpretation continue to inform art historical analysis and scholarship.

All events this year will take place on the American University campus. Please see the 2014 program posted online. This year’s keynote speaker, Dr. Lisa Gail Collins, is Professor of Art History at Vassar College. Her talk, titled “Here Lies Love: Feminism, Mourning, and a Quilt from Gee’s Bend,” is drawn from her current book project on history, memory, creativity, and community.

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The eighteenth-century offerings are modest, but these two caught my attention. CH

• Heather Belnap Jensen, “Parures, Pashminas, and Portraiture, or, How the Bonaparte Women Fashioned the Napoleonic Empire”
• Anne Nellis Richter, “The Marchioness of Stafford and the Cleveland House Gallery, 1812”

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