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Colloquium | Les réseaux des académies d’art provinciales

Posted in conferences (to attend) by Editor on March 2, 2020

This month at INHA, from the conference programme:

Les réseaux des académies d’art provinciales au Siècle des Lumières: Enjeux et dynamiques d’échanges
Institut national d’histoire de l’art, Paris, 26–28 March 2020

Colloque international du programme ACA-RES

Université Toulouse-Jean Jaurès, FRAMESPA UMR 5136, Labex SMS, en partenariat avec le Centre allemand d’histoire de l’art et l’Institut national d’histoire de l’art dans le cadre de la Carte Blanche 2019

J E U D I ,  2 6  M A R S  2 0 2 0

9.30  Mots d’ouverture du colloque
France Nerlich (INHA) et Thomas Kirchner (Centre allemand d’histoire de l’art – Paris)

Conférences introductives
• Pierre-Yves Beaurepaire, (Université Côte d’Azur), Sociabilités, réseaux et échanges des savoirs au siècle des Lumières
• Anne Perrin Khelissa et Émilie Roffidal (Université Toulouse-Jean Jaurès, FRAMESPA UMR 5136), Le programme ACA-RES, résultats et perspectives de recherche

Session 1 : Un levier pour les carrières artistiques ?
Sous la présidence de Charlotte Guichard (ENS, IHMC)
• Catherine Voiriot (Musée du Louvre), Les femmes et les académies des arts, sciences et belles lettres, 1740–1791 : début de recherche
• Gabriel Batalla-Lagleyre (Université de Bourgogne, Centre Georges Chevrier), Exposer en amateur dans les académies : réseaux et identités

12.30  Pause déjeuner

14.00  Reprise de la session 1
• Maël Tauziède Espariat (Université de Bourgogne, Centre Georges Chevrier), Les peintres parisiens et les écoles de dessin provinciales : des connexions inégales
• Hélène Rousteau-Chambon (Université de Nantes), L’école de dessin de Nantes, un creuset pour les architectes
• Stéphanie Trouvé (musée des beaux-arts de Bordeaux), Les cercles académiques bordelais dans la trajectoire du peintre Pierre Lacour (1745–1814)
• Joëlle Raineau (Petit Palais, Paris), Les cercles et établissements académiques : un levier de diffusion et de postérité d’une carrière. L’exemple des affiliations multiples du graveur Nicolas Ponce (1746–1831)
• Marlen Schneider (Université Grenoble Alpes, LARHRA), Les académies d’art allemandes au XVIIIe siècle – un tremplin pour les artistes français ?

V E N D R E D I ,  2 7  M A R S  2 0 2 0

9.00  Session 2 : Quelle utilité pour les territoires ?
Sous la présidence de Pascal Julien (Université Toulouse-Jean Jaurès, FRAMESPA UMR 5136)
• Lesley Miller (Victoria & Albert Museum – University of Glasgow), L’école de dessin de Lyon et la production de tissus
• Fabienne Sartre (Université Paul-Valery Montpellier 3), Le statut de la sculpture académique à l’épreuve du terrain : les cas de Toulouse, Montpellier et Marseille
• Catherine Isaac (Université Toulouse-Jean Jaurès, FRAMESPA UMR 5136 – EPHE), Le rôle des académies des sciences et des arts dans la création et l’essor du corps des ingénieurs du Languedoc au XVIIIe siècle
• Aude Gobet (Musée du Louvre), École de dessin et patrimoine : l’enjeu des inventaires révolutionnaires
• Adrián Almoguera (Sorbonne Université, École française de Rome), L’Espagne académique du Siècle des Lumières: Construire un système pour définir un style architectural entre Madrid et Valence (1768-1808)

12.30  Pause déjeuner

14.00  Session 3 : Collections et supports d’apprentissage
Sous la présidence d’Olivier Bonfait (Université de Bourgogne, Centre Georges Chevrier)
• Morwena Joly (Centre des Monuments nationaux), Les modèles morphologiques et anatomiques des académies d’art : des migrations européennes complexes
• Nelly Vi-Tong (Université de Bourgogne, Centre Georges Chevrier), Enseignement artistique et supports d’apprentissage : les exemples de Dijon, Reims et Valenciennes
• Tara Cruzol (Université Toulouse-Jean Jaurès, FRAMESPA UMR 5136), Enseigner la sculpture à l’Académie de Lyon : le traité inédit d’Antoine-Michel Perrache
• Gérard Fabre (musée des beaux-arts de Marseille), Les collections dispersées de l’Académie de peinture et de sculpture de Marseille
• Flore César (Université Paul-Valery Montpellier 3), Le rôle des collections lors de l’instauration des écoles de dessin en province au XVIIIe siècle
• Miguel Faria (Université autonome de Lisbonne), Les modèles pédagogiques des écoles d’art (aulas) portugaises

Conférence conclusive de la journée
• Christian Michel (Université de Lausanne), Complémentarité ou subordination : L’Académie royale de Peinture et de Sculpture et les académies de province

S A M E D I ,  2 8  M A R S  2 0 2 0

9.00  Session 4 : Échos internationaux en Europe et outre-Atlantique
Sous la présidence de Gaëtane Maës (Université de Lille, IRHIS)
• Markus Castor (Centre allemand d’histoire de l’art), L’académie des beaux-arts comme histoire institutionnelle : prolégomènes d’une analyse structurelle
• Maria Pia Donato (CNRS, IHMC-Paris), Émulation et propagande : remarques sur les académies italiennes au XVIIIe siècle
• Hugo Tardy (Université Toulouse-Jean Jaurès, FRAMESPA UMR 5136), Le système académique russe construit par ses échanges les ambitions d’un empire face à l’Europe
• Marion Amblard (Université Grenoble Alpes), Des arts manufacturés aux beaux-arts : l’influence des modèles romains et français dans le développement des académies écossaises au XVIIIe siècle
• Reed Benhamou (Indiana University, Bloomington), The Last Provincial Academy: ‘L’Académie des sciences et beaux arts des États-Unis de l’Amérique’
• Ana Maria Tavares Cavalcanti et Sonia Gomes Pereira (Universidade Federal do Rio de Janeiro), L’Académie des Beaux-Arts à Rio de Janeiro, Brésil

Trinity Fine Art Offers Ricci’s Lapiths and Centaurs at TEFAF

Posted in Art Market by Editor on March 2, 2020

Sebastiano Ricci, The Battle of the Lapiths and the Centaurs, early eighteenth century, oil on canvas, 63 × 76 cm (Offered at TEFAF Maastricht 2020 by Trinity Fine Art for approximately one million euros).

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From the press release, via Art Daily (28 February 2020). . .

One of the highlights of TEFAF Maastricht 2020 (7–15 March) will be an extremely rare work by Sebastiano Ricci: The Battle of the Lapiths and the Centaurs, which has been rediscovered after being lost for 60 years. Sebastiano Ricci (1659–1734) revitalised Venetian painting at the beginning of the eighteenth century, and his work marked the transition between the Baroque and Rococo styles. He took the rich colours and luminosity of Veronese and further transformed it by his looser, more airy and spontaneously decorative style always shot through with a clear Venetian light, all traits he passed down in turn to Tiepolo. Ricci was widely travelled, since as one of the main exponents of the Rococo style he was called to many European courts that wished to draw on his talents. He was in France—where he became a close friend of Watteau—in Austria—where he was summoned by Emperor Joseph I to decorate the palace of Schönbrunn, and in England—where he executed a series of large canvases for the newly constructed Burlington House and also sold works to King George III.

Ricci’s work is exceptionally rare on the art market, since his best paintings—allegorical and biblical paintings and frescos of significant dimensions—are already contained in public collections, many of them since the eighteenth century. The works he made for Lord Burlington are now in the Royal Academy, London, and those acquired by King George III are at the Royal Collection, London. Those in the Hermitage have been there since the eighteenth century as have those in the Liechtenstein collection, acquired in 1819; and then there are the many frescos and ceilings in Italian palazzi and churches.

The present monumental work can be dated to the early eighteenth century at which time Ricci’s work displayed a close affinity with that of the Genoese painter, Alessandro Magnasco. It shows Ricci at the height of his powers of composition and as a colourist in this depiction of the story of the Lapiths and Centaurs taken from Ovid’s Metamorphoses, which was a popular choice from the Renaissance onwards for both artists and their humanist patrons since it symbolised both the victory of civilisation over barbarity and intellect triumphing over lust. It also has the added interest of being a collaborative work between Sebastiano and Marco Ricci, the former’s nephew, who is credited with executing many of the background details such as architectural elements and trees.

This work is to be offered by Trinity Fine Art at TEFAF Maastricht 2020, with an asking price of around one million euros. Established in 1984, Trinity Fine Art has earned a reputation as a leading dealer and consultant, offering exceptional works of art and specialising in master paintings, sculpture, and works of art from the Renaissance to the nineteenth century. Its clients include many of the world’s major museums as well as most leading private collections.

New Book | Les foyers artistiques à la fin du règne de Louis XIV

Posted in books by Editor on March 2, 2020

From Brepols:

Anne-Madeleine Goulet, Rémy Campos, Mathieu da Vinha, and Jean Duron, eds., Les foyers artistiques à la fin du règne de Louis XIV (1682–1715): Musique et spectacles (Turnhout: Brepols, 2019), 446 pages, ISBN: 978-2503586199, 65€.

Grâce à la notion de «foyer», une série d’études pluridisciplinaires porte un regard nouveau sur les productions musicales et théâtrales en dehors de la cour de Versailles à la fin du règne de Louis XIV.

Les demeures aristocratiques de Paris et d’Île-de-France ont généralement été perçues comme des lieux périphériques, pâles reflets de la cour de Versailles. En réalité, les hôtels particuliers du Marais, où dominaient les sociabilités féminines, la résidence de Philippe d’Orléans au Palais-Royal, celle de la princesse de Conti à Versailles, les pavillons de plaisance bâtis entre Versailles et Paris, les demeures du duc et de la duchesse du Maine à Sceaux ou encore du roi d’Angleterre en exil à Saint-Germain-en-Laye, s’imposaient comme autant de foyers artistiques fort dynamiques, ouverts au théâtre et à la musique.

Le présent ouvrage, qui prend en considération ces différents lieux d’activité artistique comme un ensemble à la fois complémentaire et concurrent, enquête sur leur hiérarchie, leur fonctionnement concret ainsi que sur les relations qu’ils entretenaient avec la cour. Il met en lumière la tension entre le modèle versaillais, toujours prompt à imposer une norme artistique, et le développement d’autres espaces de création entre 1682 et 1715.

En illustrant la faculté des musiciens provinciaux à s’insérer dans les milieux artistiques de la capitale, en cernant l’identité de ceux qui façonnaient les goûts de leur époque et en considérant aussi les stratégies discursives et politiques qui visaient à constituer en foyers certains lieux de production et de performance alternatifs à la Cour, il propose une image plus complète de la vie musicale et spectaculaire de la France à la fin du règne de Louis XIV.

Direction de l’ouvrage
Anne-Madeleine Goulet, chercheuse en Arts du spectacle au CNRS (CESR).

En collaboration avec
Rémy Campos, professeur d’histoire de la musique au Conservatoire de Paris et responsable de la recherche de la Haute école de musique de Genève.
Mathieu da Vinha, directeur scientifique du Centre de recherche du château de Versailles et spécialiste de la cour de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Jean Duron, fondateur et directeur (1989–2007) de l’Atelier d’études sur la musique française des XVIIe & XVIIIe siècles du CMBV, et spécialiste de la musique à l’époque de Louis XIV.

C O N T E N T S

• Rémy Campos et Anne-Madeleine Goulet — De la pertinence de la notion de foyer pour l’étude de la musique et des formes spectaculaires à Paris et à Versailles, 1682–1715

La Cour, les cours
• David Hennebelle — « La grande dépense et le fracas ». Recherches sur l’économie matérielle des patronages artistiques de l’aristocratie au tournant des XVIIe et XVIIIe siècles
• Don Fader — Monsieur and Philippe II d’Orléans: A Cultural Influence Beyond their Residences
• Tarek Berrada — La musique dans les appartements : Mlle de Guise, le roi et les princes de Condé
• Thomas Vernet — Musique et théâtre dans la « maison de ville » de Marie-Anne de Bourbon Conti à Versailles
• Catherine Cessac — Les Nuits de Sceaux : derniers feux du Grand Siècle ?
• Laurent Lemarchand — Les arts entre Paris et Versailles: le Palais-Royal de Philippe II d’Orléans ou l’absolutisme rénové

Des musiciens en partage
• Jean Duron — Composer pour les nouveaux foyers : la « fureur » des musiciens d’église au crépuscule du Grand Siècle
• Marie Demeilliez — Les collèges, des foyers pour la musique et la danse de théâtre
• Thomas Leconte — De la cour à la ville : les musiciens du roi face à l’émergence de nouveaux foyers cuturels
• Catherine Massip — Amateurs, professionnels : foyers et professionnalisation progressive des artistes, 1680–1715

Un esprit nouveau
• Christian Biet — Foyers, chaufooirs, chaleur et hétérogénéité des publics au theatre. La séance comme contre-pouvoir ?
• Thierry Favier — Foyers et dynamique des genres musicaux à la fin du règne de Louis XIV
• Nathalie Berton — Le Mercure galant, un révélateur et un passeur de répertoire : l’exemple du petit opéra
• Guy Spielmann — Le « théâtre de société », foyer de création ( ?)
• Louis Delpech — « Abends zu einer Concert de Musique eingeladen » : aspects musicaux du séjour parisien de Friedrich August II de Saxe, 1714–1715

Foyers réels, foyers imaginaires
• Mathieu da Vinha — Fêtes privées entre Versailles et Paris : éléments pour une typologie
• Anne Piéjus — Une galanterie très politique : l’image des foyers artistiques dans le Mercure galant
• Laura Naudeix — Foyers et territoire: l’espace de la musique dans la Comparaison de la musique italienne et de la musique française de Le Cerf de la Viéville
• Barbara Nestola — L’art d’assembler, le choix de partager : la collection de musique italienne des Stuart en France, 1689–1718
• Tatiana Senkevitch — The Making of Taste: Rembrandt and French Painting in the End of the Reign of Louis XIV
• Rebekah Ahrendt — L’activité des foyers musicaux et théâtraux en Europe vers 1700. Une enquête en coulisses

Perspectives
• Jean Boutier — Pour continuer l’enquête
Index des noms propres

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