Exhibition | Paintings by Hubert Robert from the Musée de Valence
Now on view at the Petit Palais:
Tableaux d’Hubert Robert du Musée de Valence
Le Petit Palais, Paris, May — October 2013

Hubert Robert, Paysage de cascade avec les bergers d’Arcadie
© Musée de Valence, photo Eric Caillet
En avant-première de la réouverture en décembre prochain du musée de Valence (Drôme), quatre des plus beaux tableaux d’Hubert Robert (1733–1808) sont présentés au Petit Palais, aux côtés des dix tableaux de l’artiste des collections permanentes.
Peintre par excellence des ruines de la Rome antique, Hubert Robert séjourna onze ans dans la ville des papes, à partir de 1754. Il en cultiva le souvenir jusqu’à la fin de sa carrière bien qu’il ait été également un chroniqueur inlassable du Paris du XVIIIe siècle. Hubert Robert a enchanté ses contemporains par sa verve, sa poésie et son inventivité – qualités qui ne pouvaient qu’enthousiasmer un critique comme Diderot. Le succès de ses paysages lui valut même la commande de plusieurs jardins qu’il peupla de « fabriques » et de grottes à la manière des tableaux qui avaient fait sa célébrité.
Connu pour sa collection incomparable de dessins d’Hubert Robert offerte par l’amateur Julien-Victor Veyrenc en 1836, le musée de Valence s’est attaché depuis plus d’une vingtaine d’années à étoffer ce fonds par l’acquisition de toiles significatives de l’artiste. L’ensemble formera un des centres de gravité du musée de Valence dont la rénovation, confiée à l’atelier d’architecture Jean-Paul Philippon, est en voie d’achèvement. Le prêt exceptionnel de quelques-uns de ses fleurons à Paris est l’occasion de les faire dialoguer avec les toiles conservées au Petit Palais. Ainsi la vue de la basilique Saint-Pierre du musée de Valence, cadrée de façon audacieuse à travers une baie, rejoint la toile vivement esquissée du Petit Palais montrant un Sculpteur sur un échafaudage dans la nef de Saint-Pierre. Le vaste Paysage de cascade avec les Bergers d’Arcadie, de Valence, est présenté dans la rotonde avec deux grandes toiles tirées des réserves du Petit Palais provenant du décor de l’hôtel Beaumarchais exécutés l’année suivante. A cette occasion, l’ensemble des salles du XVIIIe siècle du musée ont d’ailleurs été réaccrochées et des oeuvres d’autres artistes remises en valeur.
En attendant de parcourir les nouveaux espaces de l’ancien évêché de Valence, ce prêt de quelques mois est aussi une invitation à redécouvrir les galeries du XVIIIe siècle du Petit Palais – musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris qui, rappelons-le, sont ouvertes gratuitement au public.
Le Petit Palais est heureux de soutenir la rénovation et l’extension du Musée de Valence. Pour plus d’information, téléchargez le communiqué de presse.
Call for Papers | The Early Modern Villa: The Senses vs. Materiality
From the Call for papers:
The Early Modern Villa: The Senses and Perceptions versus Materiality, 1450–1800
Wilanów Palace, Warsaw, 15–17 October 2014
Proposals due by 30 October 2013
Convenors: Barbara Arciszewska (Warsaw University) and Paweł Jaskanis (Wilanów Palace Museum)
Enhanced interest in sensual perception was one of the mainstays of early modern culture. The development of new visual conventions (most notably the linear perspective) and ‘ocularcentric’ character of early modern science has long focused scholarly attention on the contemporary obsession with sight and with optical illusion. Yet sight, although privileged as a nucleus of artistic theory and analytical instrument in natural philosophy, was but one of the senses which were to be attracted, and then gratified by the display of early modern art and architecture. The complex discourse of sensual perception and gratification embraced all senses, although their role depended on the comparative value assigned to the senses themselves, on their abilities to provoke desire, provide delight, and grant access to knowledge. The diversity of sensual stimuli was perhaps most evident in the villa estate – its architecture and landscape design. The role of the senses and sensual perception in the planning, design, as well as functioning and reception of the villa (c. 1450-1800), will be the focus of this conference, set against the essential materiality of architecture and nature, understood as the framework of reference for the sensual experience rooted in pre-modern concepts of the corporeal sensorium. (more…)
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